La décision judiciaire a été assortie d’une prolongation d’activité allant jusqu’au 18 mars 2015, date de fermeture de Sambre et Meuse
Une entreprise au parcours chahuté
La fonderie située à Feignies près de Maubeuge a déjà vécu 17 plans sociaux.
Les salariés de l’usine qui fabrique des pièces pour l’industrie ferroviaire voient cette fois la liquidation de leur entreprise. La seule offre de reprise, présentée par l’opérateur chinois Steel Rail Industry Company, a été rejetée par le Tribunal de Commerce de Valenciennes.
Pourtant il y a seulement 5 ans, la fonderie était passée sous le giron d’un consortium russe, UVZ, qui avait injecté 51 millions d’euros pour adapter l’unité de fabrication nordiste aux besoins du marché ferroviaire russe.
L’embargo, la chute du rouble et la crise ukrainienne ont eu raison de ce nouveau départ.
Des aides insuffisantes pour redresser la situation
Malgré des aides du Conseil Régional, de BPIFrance et de l’Etat avec un moratoire fiscal d’un montant d’un million d’euros, le redressement judiciaire puis la liquidation de l’entreprise ont été prononcés par le Tribunal de Commerce de Valenciennes.
Une ultime audience doit avoir lieu le 18 mars 2015 pour sceller définitivement le sort de Sambre et Meuse. Le Conseil Régional et le Commissariat au Redressement Productif espèrent un dernier rebondissement et évoquent le nom d’une entreprise de Douai, AFR-Titagarh.