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Pourquoi ouvrir une société à Dubaï ?

4 min de lecture

Découvrez pourquoi Dubaï est l’une des villes les plus attractives au monde pour créer son entreprise.
Dubaï est l’un des sept émirats constituant l’état fédéral des Emirats Arabes Unis. Si la capitale politique des EAU reste Abou Dabi, Dubaï constitue incontestablement son principal centre économique. D’ailleurs, un nombre sans cesse croissant d’entrepreneurs de tous horizons implantent leurs sociétés sur place, afin de profiter d’une localisation avantageuse, d’un cadre de vie de premier plan, mais aussi d’avantages fiscaux non négligeables.

Dubaï, ou la combinaison de l’optimisation fiscale et la stabilité politico-juridique

Une fiscalité très attractive

Lorsque l’on parle des Emirats Arabes Unis, les stéréotypes sur les vacances ou les influenceurs vont bon train. Mais beaucoup de chefs d’entreprise (existants ou en devenir) se demandent encore Pourquoi ouvrir une société à Dubai. Indéniablement, l’une des principales motivations réside dans les avantages fiscaux accordés aux entrepreneurs.

De fait, il n’y a ni impôt sur les sociétés, ni retenue à la source, et pour les entreprises offshore – sur lesquelles nous aurons l’occasion de revenir – la TVA ne s’applique pas non plus.
Alors, bien sûr, pour bénéficier pleinement de ce régime fiscal avantageux, il est préférable de se faire accompagner d’un « Corporate Service Provider », autrement dit d’un prestataire spécialisé dans les services aux sociétés – pour aider à l’installation à Dubaï dans le cas présent. Pour autant, les bénéfices escomptés valent largement la peine de solliciter une telle aide extérieure.

Un état stable avec une économie en pleine croissance

En outre, à une époque où les « paradis fiscaux » sont régulièrement pointés du doigt pour l’opacité de leurs pratiques bancaires mais aussi pour les instabilité politique, juridique – et donc, in fine, fiscale – Dubaï appartient à une toute autre catégorie de juridiction. En effet, les Emirats Arabes Unis sont un Etat souverain de 8 millions d’habitants, qui dispose d’une économie en pleine croissance, orienté notamment sur l’import-export et la finance, et dont la législation témoigne d’une remarquable stabilité. Il s’agit indéniablement d’un gage de pérennité pour les sociétés qui s’y créent, et aucun paradis fiscal ne peut en dire autant. Après tout, si le FMI ou l’OCDE venait à accentuer leur pression sur le Royaume-Uni vis-à-vis de la fiscalité à Jersey ou Gibraltar, Londres ne résisterait sans doute pas longtemps dans le contexte actuel. Et pour un entrepreneur, vivre avec une telle épée de Damoclès n’a assurément rien d’agréable.
D’ailleurs, soyons très clairs pour conclure ce point : dans la mesure où la création d’entreprise est parfaitement réglementée à Dubaï, ni cet Emirat ni plus globalement les EAU ne figurent sur la « liste noire » des paradis fiscaux.

Une volonté affichée d’attirer les entrepreneurs

N’oublions pas non plus qu’attirer des entrepreneurs étrangers fait partie des ambitions affichées de longue date par les autorités de Dubaï. Il n’est donc pas surprenant qu’elles aient pu identifier les principales attentes de ces chefs d’entreprise, et qui vont au-delà de la fiscalité, du dynamisme économique et de la stabilité politique. De fait, Dubaï profite aussi d’une réputation très favorable en ce qui concerne la simplicité du processus d’immatriculation des sociétés, de même que pour l’efficacité de son réseau bancaire (incluant l’Internet Banking).

Les éléments-clés à connaître avant de se lancer

Un emplacement stratégique

Vous êtes tenté par l’aventure de la création d’une entreprise à Dubaï ? Après tout, outre les atouts mentionnés ci-dessus, les Emirats Arabes Unis représentent aussi une véritable plaque tournante du commerce entre l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient, et Dubaï est l’endroit idéal pour profiter de ces flux.

Autant s’implanter directement dans certains pays d’Afrique peut représenter des risques, autant adresser ce marché émergeant depuis Dubaï peut être une très bonne option.
Toutefois, plusieurs points méritent encore quelques éclaircissements, dont celui des zones franches « Free Zone », en opposition aux sociétés « Mainland ».

Les zones franches

Ainsi, certaines zones géographiques à l’intérieur de la ville ont été mises en avant pour stimuler davantage l’activité économique de l’Emirat. Il s’agit du Dubaï International Financial Centre, de la Jebel Alli Free Zone et de la Dubaï Media City. Dans ces zones franches, l’entrepreneur étranger pourra :

  • détenir 100% du capital de sa société
  • bénéficer de procédures d’importation / exportation encore simplifiée
  • n’avoir aucune barrière commerciale ni quota

Les entreprises Free Zone

Dans une zone franche, Il est possible d’ouvrir une entreprise « Free Zone » sans locaux, c’est-à-dire uniquement avec un bureau virtuel.
En revanche, certaines restrictions sont imposées à ces sociétés lorsqu’elles souhaitent développer leur business au-delà des limites de la zone franche.

Les sociétés Mainland

En ce qui concerne la société « Mainland », soulignons qu’elle-seule permet de recruter sans restriction quant à l’éligibilité des visas, en dehors du critère de la superficie de l’espace de travail, tandis qu’une entreprise « Free Zone » n’obtiendra pas plus de 6 visas avant de devoir entreprendre des démarches d’implantation physique de ses locaux.

En tout état de cause, avec une société « Mainland », il faut un espace de bureau qui fasse au minimum 13m². Et, surtout, la loi prévoit qu’au moins 51% du capital de l’entreprise doit être détenu par un « sponsor local », ce qui peut bien sûr être problématique. Concrètement, peu de sociétés choisissent cette voie, mais elle peut parfois être intéressante malgré tout, notamment si l’on ambitionne de développer son activité n’importe où aux EAU et à l’export sans aucune contrainte réglementaire.

Les sociétés Offshore

Enfin, il convient d’aborder les sociétés « Offshore », c’est-à-dire les entreprises qui ne sont pas considérées comme résidentes aux Emirats, mais qui profite néanmoins d’une fiscalité très attractive – aucun impôt n’étant dû sur les bénéfices réalisés en dehors du pays – et d’un accès privilégié au système bancaire des EAU.
C’est une formule qui ne se destine pas à tous les secteurs d’activité (la banque, l’assurance et le pétrole étant notamment hors limite), mais qui séduit beaucoup dans les domaines de l’immobilier et des holdings.

A vrai dire, là encore, pour faire un choix avisé entre « Free Zone », « Mainland » et « Offshore », il apparaît préférable de solliciter un expert en configuration d’entreprise, qui soit véritablement spécialisé sur la zone des Emirats Arabes Unis.

Crédit photos :
Belinda Fewings : Burj Khalifa , Dubai , UAE
J Shim : One&Only Royal Mirage, Dubai, United Arab Emirates

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