Retour sur le succès de l’entreprise Koober avec Alexandre Bruneau, CEO.
Qu’est-ce que Koober ?
Koober est une plateforme qui permet à ses utilisateurs d’accéder aux grandes idées des meilleurs livres de non-fiction, c’est-à-dire les livres que l’on lit pour apprendre des choses. Nous traitons divers sujets tels que l’économie, la politique, le management, l’actualité, les biographies, etc.
Le principe même de cette plateforme est de proposer des résumés de qualité (qu’on appelle koobs), neutres et objectifs qui permettent d’accéder aux idées fortes du livre sans avoir à le lire intégralement. Chaque koob est livré sous deux formes, une version écrite de 20 minutes et une version audio de 25 minutes en moyenne.
Pour faire partie de la communauté koober et avoir accès aux koobs écrits et audio en illimité, avec une lecture hors connexion et un export kindle nous proposons plusieurs offres :
- 1 semaine d’essai gratuit en illimité
- 1 abonnement mensuel de 7,99€
- 1 abonnement annuel de 79,99€ (qui représente 2 mois offerts)
Qui rédige les résumés ?
A l’initiative du concept, nous avions imaginé une plateforme collaborative où toute la communauté pouvait proposer son résumé à modération avant d’être mis en ligne.Désormais, nous avons totalement occulté cette notion de collaboratif qui ne correspondait pas avec notre souhait de proposer des contenus de de qualité et normés pour devenir une véritable maison d’édition de résumé.
Aujourd’hui, nous traitons avec des experts en management, en politique ou autre qui rédigent pour nous des résumés, avant d’être soumis à nos équipes pour modération.Pour que cette collaboration soit la plus efficace possible, chaque expert a été formé en amont, en interne, pour que tous les koobs correspondent à une même charte de qualité, soient agréables à lire et restituent une idée forte.
Il faut savoir que chaque résumé est modéré par nos équipes en interne qui lisent le livre et confirment le résumé proposé avant sa publication sur notre plateforme.
Quand avez-vous lancé Koober et d’où vient le nom ?
L’idée de créer cette plateforme collaborative est venue d’Alexandre Mulliez, après avoir identifié ce besoin d’apprendre et de se former dans un contexte de manque de temps. Nous nous sommes associés par la suite pour créer koober.com au début de l’année 2015.
Notre objectif étant de disrupter et surtout de dynamiser le secteur du livre, il nous fallait un nom cohérent et Koober vient de koob, qui à l’envers veux dire « book », « livre » en anglais, tout simplement.
A qui s’adresse votre offre ?
Nous avons fait de l’entrepreneur notre cœur de cible, notre offre s’adresse principalement à ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’entrepreneuriat.
Aujourd’hui, on estime que nos abonnées lisent en moyenne 2 koobs par semaine. Toute notre stratégie est basée sur l’augmentation de cette moyenne puisqu’on aimerait que nos lecteurs consultent 2 koobs par jour.
Quels sont les bénéfices de koober.com par rapport à la concurrence ?
Notre principal concurrent est la société berlinoise Blinkist, qui a réussi une belle levée de fonds récemment.
Notre avantage concurrentiel est sans aucun doute la qualité du contenu que l’on propose dans nos koobs et on peut considérer la plateforme koober.com comme un réel outil d’inspiration, en trouvant les meilleures idées des plus grands livres pour progresser.
Grâce à Koober vous avez accès aux idées des meilleurs bouquins !
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?
Lorsqu’on a créé koober.com, notre première difficulté a été de trouver notre positionnement en cohérence avec nos cibles, ce qui est difficile pour tout démarrage de start-up. Ensuite, une fois la plateforme lancée sur le bon positionnement, il fallait se créer une communauté et augmenter les ventes d’abonnement.
L’une de nos difficultés à nos débuts a également été le recrutement de notre équipe, pour l’évolution de koober.com. Le recrutement représentait une problématique clé pour notre avancée !
Est-ce que vous avez pensé à proposer votre offre aux entreprises ?
Lorsqu’on a pensé Koober, on l’a pensé pour une offre BtoC. On est en relation directe avec l’utilisateur final, c’est lui qui est prescripteur de son compte, ce qui signifie que nous sommes confrontés à ses attentes et donc nous oblige à lui proposer un produit qui correspond totalement à son besoin.
Quand on est en BtoB, le prescripteur n’est pas l’utilisateur final, on peut être en relation avec le responsable RH ou autre. C’est pour cela que nous n’avions pas pensé notre offre pour les entreprises, bien qu’elles soient légitimes sur ce marché. Et sans démarcher le secteur BtoB, nous avons signé quelques grands comptes qui nous ont contactés comme la SNCF par exemple.
A terme, il est possible que le BtoB devienne une véritable stratégie.
Comment vous êtes-vous fait connaître ?
Nous utilisons les leviers classiques du community management comme Facebook, Twitter, Linkedin etc. On a également une campagne publicitaire qui tourne sur YouTube. Jusqu’ici nous n’avions pas de relation presse, nous avons eu des apparitions dans Télé matin et quelques publications dans la presse.
Aujourd’hui, nous misons principalement sur nos partenariats avec des médias tech comme PresseCitron et Usine Nouvelle où l’on publie toutes les semaines un article sur les koobs.
Voilà comment on fait notre acquisition aujourd’hui.
Avez-vous de nouveaux projets pour koober.com ?
Actuellement on réfléchit sur le Koober 2.0, il s’agit de faire évoluer le contenu et le produit. Notre objectif n’est pas de se lancer sur un nouveau marché ou autre, notre souhait est de faire de Koober un produit incontournable.
Le Koober 2.0 sera la continuité en mieux !