Ces bons résultats sont des signaux d’autant plus positifs pour le groupe de luxe qu’ils interviennent dans un contexte de ralentissement du marché chinois.
Un leadership confirmé
Les résultats des ventes de LVMH au Japon, aux Etats-Unis et en Europe lui permettent d’afficher des résultats en augmentation de 5% en organique avec un montant de 30,6 milliards d’euros. Grâce à une plus-value de 2,7 milliards d’euros réalisée sur la cession de titres Hermès, le n°1 mondial du luxe présente également un résultat net record, en hausse de 64%.
Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, commente ainsi ces chiffres dans un communiqué de presse : « Les résultats de 2014 confirment la capacité du groupe à progresser malgré un contexte marqué par des incertitudes économiques et monétaires ».
Effets de change et marché chinois
L’homme d’affaires fait en effet référence aux effets de change relatifs à un euro fort, qui ont été pénalisants pour l’activité du groupe. De plus, le ralentissement du marché chinois a également eu des conséquences sur les résultats de LVMH. On peut par exemple citer la politique anticorruption de Pékin qui a fait lourdement chuter les ventes de cognac Hennessy.
Le géant du luxe retrouve néanmoins confiance grâce à l’affaiblissement de l’euro face au dollar (en baisse de 16% en un an) qui va lui permettre d’améliorer sa marge. D’autre part, LVMH peut s’appuyer sur un pôle mode et maroquinerie particulièrement solide avec des marques telles que Louis Vuitton, Fendi ou Céline.