Néanmoins, cette forte diminution du chiffre d’affaires doit être mise en perspective avec les choix stratégiques de la direction de Mecelec. A long terme, le spécialiste de la transformation des matériaux plastiques et composites pourrait en effet renouer avec la croissance.
Des baisses successives
Ces résultats sont dans la continuité des deux précédents trimestres, eux aussi impactés par les mauvaises facturations enregistrées par l’industriel de la plasturgie en 2014 (qui s’élèvent à 24,84 millions d’euros pour les 9 premiers mois de l’année).
L’activité du groupe Mecelec déclinée en deux segments de marché, les réseaux et l’industrie, a subi les conséquences de la baisse des mises en chantier dans l’habitat. L’entreprise française, qui gère une offre complète pour les équipements de raccordement entre réseaux publics (gaz, eau, électricité etc.) et particuliers, est directement pénalisée par le déclin des constructions dans l’habitat individuel.
Des décisions stratégiques
Le spécialiste de la transformation des composites thermodurcissables et de l’injection des thermoplastiques a choisi, depuis 2011, d’effectuer des réajustements dans son portefeuille commercial.
Ainsi, la direction de Mecelec a réduit son champ d’action dans le secteur de la construction pour privilégier de nouvelles activités industrielles. Ce secteur représentait alors 30% de l’activité du groupe en 2010 contre 57% en 2014.
D’autre part, l’entreprise de plasturgie a lancé une phase de cession sur des chaînes de production reliées à ses activités les moins rentables. A long terme, cela devrait permettre à Mecelec de réduire ses frais incompressibles et d’améliorer sa rentabilité.