En guise de garantie sur la solidité de son plan de reprise, l’ancien dirigeant s’est engagé à déposer 1,7 million d’euros sur un compte français. Cette enveloppe vient s’ajouter à différents apports bancaires qui soutiennent le projet pour un montant total de 6 millions d’euros.
L’entreprise sauvée de la faillite
La décision rendue hier par le Tribunal de Commerce, qui fait de Stéphane Dedieu le nouvel actionnaire majoritaire de Caddie, aboutit à un redécoupage du capital.
L’entreprise créée en 1928 appartenait depuis 2 ans au conglomérat Altia. Elle est désormais détenue à 65% par son ancien patron, actuel propriétaire d’Hebeco, société de plasturgie qui fournit d’ailleurs des pièces pour les chariots Caddie. L’allemand Shopbox prend 10% du capital tandis que les 25% restants reviennent à l’italien Bertoldi.
Les millions d’euros associés à cette reprise, qui seront principalement consacrés à la modernisation des outils et des sites de production, vont sauver Caddie de la faillite et lui permettre de prendre un nouveau départ.
Suppression d’emplois
L’offre validée par le Tribunal de Commerce de Paris comprend un volet social qui prévoit la suppression de 256 salariés sur les 384 que compte actuellement le fabricant de chariots, avec une priorité de réembauche pendant 36 mois pour les personnes licenciées.
Cette réduction de l’effectif est, selon Stéphane Dedieu, « la seule façon que la marque continue ». Le dirigeant, qui s’est engagé à ne pas vendre la société durant une période de 7 ans, a désormais pour objectif de « faire de Caddie une petite PME performante recentrée sur les seuls chariots de supermarché ».
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