« L’agitateur culturel », introduit en Bourse en 2013, atteint les objectifs déterminés par Alexandre Bompard, à la tête de la Fnac depuis 4 ans. Ces bons résultats signent le redressement d’un groupe qui avait connu des difficultés notamment liées à la crise du disque.
Des objectifs atteints
Si les chiffres entre juillet et fin septembre sont bons sur le marché français, la Fnac affiche également des résultats en hausse à l’international avec une augmentation de 2% (soit 863 millions d’euros) de ses ventes, tous pays confondus.
Ces résultats interviennent après une période difficile pour le distributeur dont les ventes avaient souffert de la concurrence d’Internet pour les produits culturels. La baisse du chiffre d’affaires global de la Fnac a été progressivement enrayée, trimestre après trimestre, pour atteindre les bons résultats de cette rentrée 2014.
Un repositionnement porteur
Les directives d’Alexandre Bompard, qui souhaitait accentuer les activités du réseau sur le multicanal, ont permis à la Fnac de bénéficier d’une hausse spectaculaire de ses ventes en ligne. En 4 ans, les achats effectués sur fnac.com sont ainsi passés de 4% à 36%. La « téléphonie nue » (c’est-à-dire sans abonnement), les objets connectés, le petit électroménager et les produits Kids sont également des axes porteurs pour le chiffre d’affaires de la Fnac.
L’enseigne poursuit également sa stratégie de franchises avec des magasins de proximité dans les gares et les aéroports.
Les bons résultats du groupe pour ce trimestre pourraient être prolongés par les fêtes de fin d’année qui représentent une période cruciale pour la Fnac, avec une part conséquente de ses ventes sur le dernier trimestre.