Le chiffre d’affaires de Free (10% des parts de marché en 2013) s’élève à 2 milliards d’euros, avec un excédent brut d’exploitation en croissance de 7 %, soit 624 millions d’euros au premier semestre 2014.
Quant à la concurrence, Orange, l’opérateur historique qui représente 36% des parts de marché en 2013, SFR 26,3% des parts de marché en 2013, et Bouygues Telecom 17% des parts de marché en 2013, affichent des baisses spectaculaires de leurs ventes, comprises entre 3,9% à 4,9% milliards d’euros.
Croissance spectaculaire pour Free Mobile
Iliad connaît une croissance exceptionnelle grâce à Free Mobile. Le quatrième opérateur a recruté plus d’un million de nouveaux abonnés au premier semestre 2014, ce qui totalise plus de 9 millions d’abonnés dans l’Hexagone soit 13,5% de part de marché.
La croissance du groupe se vérifie dans le chiffre d’affaires qui bondit de 24% en un an et passe à 745,7 millions d’euros au premier semestre 2014 soit un bénéfice de 2 milliards d’euros pour le groupe Iliad. Le directeur général de Free, Maxime Lombardini, a confié aux Echos que le groupe « s’achemine avec un an d’avance vers 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires ». Deux ans et demi après avoir lancé Free Mobile, le groupe de Xavier Niel va dépasser l’objectif de chiffre d’affaires qu’il s’était fixé en 2015.
Forte concurrence dans la téléphonie fixe
La croissance dans le fixe a été inégale au second semestre compte tenu d’une forte concurrence. Au premier trimestre, la Freebox a gagné 71 000 nouveaux clients alors qu’au second trimestre le nombre de nouveaux clients est descendu à 25 000. Cette période est marquée par l’effet de campagne de Bouygues Telecom, qui a décidé de se faire une place sur ce segment en cassant les prix.
Cependant, selon Maxime Lombardini, l’arrivée de Bouygues Telecom dans la téléphonie fixe n’a pas affaibli les marges fixes d’Iliad. Il rappelle par ailleurs que « l’élément important, c’est que le revenu moyen par utilisateur, l’Arpu fixe, reste stable à 35,80 euros. La guerre des prix ne nous affecte pas », conclut-il.