Malgré ce revers en Asie, les résultats du distributeur à l’international restent favorables, notamment grâce aux performances réalisées par les filières argentine et brésilienne de Carrefour.
Des résultats en forte hausse
Le premier trimestre 2015 a vu les ventes globales du géant français de la grande distribution augmenter de 6,2 %, soit 21 milliards d’euros. Cette courbe positive est étroitement liée à l’acquisition de 813 magasins Dia passés sous le giron de Carrefour ainsi qu’à un effet de change favorable (2,1%).
Tous les formats de magasins sont dans le vert. Les résultats, à surface comparable, sont en hausse de 2,5 % pour les supermarchés, de 2,1% pour les hypermarchés et de 4,8 % pour les points de vente de proximité. Les ventes non alimentaires des hypermarchés, qui connaissaient des difficultés depuis 2008, sont désormais, selon la direction, « proches de l’équilibre ».
Une filière chinoise à restructurer
Carrefour doit néanmoins faire face à une chute spectaculaire de ses ventes en Chine, en recul de 13 %. Pierre-Jean Sivignon, Directeur Financier, explique notamment ainsi ce « trimestre difficile » : « Nous avons réduit nos promotions à l’occasion du nouvel an chinois, alors que nos concurrents ont redoublé d’agressivité ».
Pour surmonter cette décroissance, le groupe français a prévu un plan de transformation pour sa filière chinoise, visant une meilleure maîtrise de son approvisionnement local. Carrefour souhaite également développer un front de ventes multi-formats pour ses magasins chinois (comme c’est le cas pour ses autres points de vente dans le monde).