Fin juin 2014, Thierry Peugeot avait mis le feu aux poudres en se confiant au quotidien « Les Echos » sans consulter les responsable de PSA ni sa famille. Il exprimait ses inquiétudes quant au désengagement de la famille Peugeot de PSA à la faveur de l’Etat et du chinois Dongfeng.
Une recapitalisation qui n’a pas été au goût de tout le monde
Lors des négociations pour recapitaliser le groupe PSA Peugeot Citroën entre 2013 et 2014, Thierry Peugeot s’était fermement opposé à la configuration de recapitalisation négociée par Philippe Varin, l’ancien président du Directoire du groupe, et soutenu par son cousin, le financier Robert Peugeot.
Dans l’entretien qu’il a accordé au quotidien « les Echos » le 30 juin dernier, Thierry Peugeot a publiquement critiqué la stratégie qui a conduit le chinois DongFeng et l’Etat français à entrer dans le capital du constructeur automobile, apportant les 1,5 milliard d’euros qui réduit la part décisionnelle de la famille.
La famille Peugeot actionnaire décisionnaire depuis 200 ans
« Avant l’augmentation de capital, la famille avait encore 25 % du capital et 38 % des droits de vote. Notre participation est passée à 14 %, au même niveau que les deux autres actionnaires ».
« Sans compter qu’il y a tout juste deux ans, avant l’opération avec General Motors, la famille détenait un peu plus de 30 % du capital et 48 % des droits de vote », avait déclaré Thierry Peugeot au quotidien les Echos.
Une opinion qui n’a pas été au goût du conseil de PSA ni de celle de la famille Peugeot qui a jugé que Thierry Peugeot ne pouvait plus représenter ses intérêts au sein du conseil de surveillance du groupe et l’a tout simplement remplacé.