Selon plusieurs sondages, les Français ne sont que 60% à déclarer vouloir profiter de la période des soldes pour effectuer leurs achats, ce qui marque une baisse de près de 15 points en un an.
De nouvelles habitudes de consommation
Les soldes d’été 2015 qui ont été inaugurés hier matin par Martine Pinville, Secrétaire d’Etat au Commerce, dureront cette année 6 semaines et plus 5 (à cause de la suppression des soldes flottants). Mais les consommateurs français semblent désormais beaucoup moins intéressés par cette période de rabais. Les pré-soldes, les ventes privées, autrefois réservées à quelques happy-few, se sont largement démocratisés et les réductions proposées online permettent de profiter de tarifs avantageux, sans avoir à attendre les démarques des soldes traditionnels.
Les réductions ponctuelles sont en effet devenues très courantes, même dans les boutiques classiques, qui affichaient déjà par exemple, la veille du démarrage des soldes, d’importantes remises à l’aide pastilles de couleurs ou de prix barrés.
Des chiffres témoins du manque d’intérêt pour les soldes
Le premier jour des soldes ne provoque plus de ruée chez les consommateurs comme cela a été le cas dans le passé. Selon Brandalley, ce jour J est jugé intéressant par seulement 27,2 % des Français qui préfèrent attendre les 2ème et 3ème démarques pour faire de bonnes affaires. Si l’été dernier, les consommateurs étaient 64% à trouver que les soldes étaient la meilleure stratégie pour obtenir de bons prix, ils ne sont plus que 47% à faire le même constat aujourd’hui.
Plusieurs sondages indiquent que seulement 60% des consommateurs français ont prévu de faire les soldes d’été 2015, ce qui marque une chute de 15 points en 1 an (16% se disent encore indécis). Le budget moyen alloué aux soldes est également en baisse, inférieur à 200 euros.