Des réunions de négociation avec les organisations syndicales sont d’ores et déjà programmées.
Plusieurs usines concernées par le plan de sauvegarde
La direction de l’entreprise de BTP Eiffage vient donc de confirmer la fermeture de deux de ses usines dans le cadre d’un plan de sauvegarde : les sites de Maizières-lès-Metz en Moselle et d’Etupes, près de Sochaux, dans le Doubs. L’usine de Martot dans l’Eure et celle de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône vont respectivement subir 98 et 33 suppressions de postes, selon un porte-parole du groupe.
Afin d’éviter au maximum les licenciements, la direction d’Eiffage « a proposé près de 400 postes au titre de reclassement. (…) On n’est pas sûr du licenciement mais sûr des suppressions de postes » indique le groupe, tout en précisant être toujours en « phase de discussion et de négociation ».
Accompagnement des salariés
Le groupe de BTP et de concessions est confronté à un ralentissement de sa branche métal. Il affiche d’ailleurs, en 2014, un chiffre d’affaires en recul de 2,2% (à 894 millions d’euros) pour ce secteur d’activité. Pour répondre à cette baisse, Eiffage compte « faire fabriquer toutes les petites pièces qui n’ont pas de valeur ajoutée en Pologne. (…) Toutes les fabrications de structures qui sont un peu compliquées, ils les garderaient sur Lauterbourg ».
Dès vendredi prochain, la direction et les représentants syndicaux ont prévu de se réunir pour entamer les négociations qui porteront notamment sur les mesures d’accompagnement. Eiffage devrait proposer aux salariés concernés par le plan social « des formations, des mutations et des facilités pour partir en retraite ».