L’avionneur compte notamment renforcer son activité sur le marché américain avec cet appareil affiché à 45 millions d’euros.
Un positionnement haut de gamme
C’est dans son usine de Mérignac que Dassault a présenté hier son nouveau jet d’affaires, le Falcon 5X. Ce petit appareil représente un investissement d’un milliard d’euros pour le groupe aéronautique français. Malgré un marché qui peine à retrouver son dynamisme d’avant la crise, Dassault Aviation, dont les avions d’affaires représentent plus de 70% de son activité, confirme avec ce nouveau jet qu’il est un concurrent majeur de Gulfstream ou de Bombardier.
Selon Olivier Villa, Directeur Général des avions civils chez Dassault, le Falcon 5X « va établir un nouveau standard du marché ». Le bimoteur est propulsé grâce au Silvercrest du groupe français Snecma. Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation souligne le confort offert par ce jet : « Nos clients sont les entreprises qui ont besoin d’aller voir des clients tout en permettant aux collaborateurs de continuer à travailler. Et pour une entreprise, le temps, c’est de l’argent ».
Indicateurs positifs
L’appareil affiché au prix de 45 millions de dollars fait déjà l’objet de plusieurs commandes depuis l’annonce de son lancement à Las Vegas fin 2013. Le patron de filiale américaine de l’avionneur Falcon Jet Corp, Jean Rosanvallon, indique d’ailleurs : « Nous avons vendu tous nos avions jusque fin 2018 ».
Même si les niveaux de vente de 2008 restent pour l’instant inégalables, le groupe est optimiste sur la reprise de ce marché et observe des signes de reprise. La Direction indique ainsi : « Nous allons retrouver sur les deux à trois ans un rythme de croissance raisonnable. Nos 90 ventes de l’an dernier constituaient déjà un très bon chiffre ».