La SNCM (Société nationale maritime Corse Méditerranée) emploie aujourd’hui près de 1500 salariés, qui voient tous leur avenir compromis depuis l’apparition des premières difficultés financières, notamment dues à la concurrence accrue dans le secteur.
Les offres rejetées par les salariés du CE
Alors même que le tribunal de commerce n’a pas encore commencé à siéger, les salariés du comité d’entreprise de la SNCM ont d’ores et déjà annoncé rejeter en bloc les trois offres de reprise présentées. Ces trois offres émanent de Baja Ferries, du groupe Rocca et de Christophe Garin. Chacune d’entre elles présente des inconvénients qui ne permettent pas aux salariés du CE de l’accepter, à l’inverse des administrateurs judiciaires, un peu moins frileux.
SI Baja Ferries préconise la disparition de plusieurs lignes de transport, lignes déficitaires et jugées moins utiles que d’autres, c’est surtout sur le plan social que les offres font grincer les dents des employés de la compagnie maritime de transport par ferry. Ainsi, sur les 1500 salariés, le groupe Rocca prévoit de n’en garder que la moitié et c’est Baja qui fait la plus grosse coupe en remerciant près de 1000 salariés.
Dans tous les cas, et cela avait été annoncé dans le rapport rendu par les administrateurs, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) semble inévitable pour le transporteur historique basé à Marseille. Seul le nombre de salariés ayant à le subir pourra fluctuer.