La banque va également céder une partie de ses activités, notamment en Turquie et au Brésil, ce qui va également lui permettre de se défaire de 25 000 salariés supplémentaires.
Accélération de la digitalisation des opérations bancaires
HSBC, contrairement à d’autres géants du secteur, a bien résisté à la crise financière de 2008. Cet état de fait souligné, il n’en reste pas moins qu’à force de vouloir s’étendre et de vouloir être présente partout dans le monde, la banque se retrouve aujourd’hui en difficulté. A force de gigantisme, la rentabilité n’est ainsi plus au rendez-vous.
Pour atteindre ses objectifs de redressement, HSBC entend accélérer la digitalisation des opérations bancaires. En clair, il y aura moins de banques « en physique » et de plus en plus d’actions pourront s’effectuer sur Internet. A la clé, des gains structurels conséquents effectués sur les loyers et les salaires. La masse salariale va également subir des transformations. Outre les 25 000 postes supprimés, une délocalisation d’une partie des employés va s’effectuer.
HSBC vise une économie de 4,5 à 5 milliards de dollars par an d’ici à 2017. En parallèle, la banque a annoncé vouloir renforcer sa présence en Asie. Ce marché est, selon elle, en pleine expansion et mérite ainsi que la banque y consacre ses efforts.
La taille de la banque n’est pas la seule raison pour laquelle cette dernière se retrouve aujourd’hui en grande difficulté. Plusieurs scandales financiers, notamment celui de SwissLeaks, ont porté un coup au sérieux de la banque.