Le 11 juin 2014, Bouygues coupe court à toutes les rumeurs de rapprochement ou de rachat avec l’un de ses concurrents, indiquant que les discussions avec Free et Orange n’avaient « pas abouti ».
Un marché à quatre acteurs
Bouygues annonce des mesures concrètes, il va ajuster ses offres et leur commercialisation à un marché de plus en plus concurrentiel depuis l’arrivée de tarifs low cost dans la téléphonie mobile en 2012.
Il est paradoxal d’être conduit à faire ça dans un secteur aussi dynamique […], mais la façon dont est régulé le marché a abouti à cela .
Olivier Rousselat, le PDG de Bouygues
Notre modèle d’organisation n’était plus adapté à un marché à quatre acteurs.
Simplification des offres
L’opérateur va également adapter ses engagements vis-à-vis de ses clients, il va réduire ses offres, d’une centaine actuellement à « une poignée », apportant ainsi un peu plus de clarté pour à terme améliorer la qualité de son service client.
Bouygues veut proposer automatiquement le meilleur forfait et un nouveau modèle de téléphone tous les 18 mois à ses abonnés.
Il réfléchit par ailleurs à un mode de fonctionnement qui devrait réduire le nombre de sollicitations des centres d’appels et à terme leur relocalisation en France indique Olivier Rousselat.
L’opérateur précise que « la réflexion stratégique sur l’avenir de l’entreprise aboutit à un projet de simplification de l’organisation, des process et des offres proposées, afin de retrouver lisibilité et agilité ». Bouygues Telecom se donne ainsi les moyens d’assurer son avenir de façon autonome.