A l’ordre du jour de cette conférence, des explications sur la réalité de la situation et le refus de laisser les observateurs continuer à spéculer sur le déroulement des évènements. L’entreprise se veut rassurante. Retour sur un piratage qui a affolé le domaine des cartes à puce et de la cybersécurité.
Un piratage oui mais sans grande conséquence
La NSA et les renseignements secrets britanniques ont annoncé il y a quelques jours avoir réussi à pirater des informations transitant par les cartes sécurisées de Gemalto, intégrées dans divers appareils sensibles, par deux fois en 2010 et 2011. Cette révélation pouvant nuire durablement à sa réputation, la société de sécurité informatique lance une grande investigation dans ses établissements pour évaluer l’ampleur du piratage.
Lors de sa conférence, Gemalto annonce ainsi que si les deux attaques sont effectivement avérées, leur impact est moindre. Ainsi, aucun « vol massif » de données n’a eu lieu, les pirates n’ayant pu avoir accès aux clés de cryptage utilisées par la société. Cela signifie qu’en théorie aucune donnée client n’est tombée entre les mains des services de renseignements américain ou britannique. Malgré l’ampleur de l’action et la personnalité des organismes impliqués, il semblerait qu’un dépôt de plainte ne soit pas à l’ordre du jour.