AccueilJuridiqueLe partenariat entre Leroy Merlin et Frizbiz dénoncé par les artisans

Le partenariat entre Leroy Merlin et Frizbiz dénoncé par les artisans

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Le partenariat mis en place entre l’enseigne Leroy Merlin et la start-up Frizbiz provoque la colère des artisans qui y voient une concurrence déloyale. Le concept, au cœur du débat, est une mise en relation entre particuliers pour la réalisation de petits travaux de bricolage. Encore en phase de test, Leroy Merlin veut proposer ce service collaboratif dans tous ses magasins d’ici à la fin de l’année.

Le groupe n’est pas le seul acteur du secteur à s’intéresser à cette économie collaborative puisque Mr. Bricolage, par le biais du site ladepanne.fr, propose également ce type de service depuis le mois d’avril. 

Un concept collaboratif

Via la plateforme collaborative Frizbiz et ses 100 000 utilisateurs, l’enseigne Leroy Merlin propose de mettre en relation les particuliers pour la réalisation de petits travaux. Augustin Verlinde, co-fondateur de la start-up, explique : « Nous proposons des travaux complémentaires, pour lesquels les gens ne font pas appel aux artisans ».

La plateforme se rémunère en prenant 13% de commission sur chaque transaction. Les personnes faisant appel aux services des « jobbers » pour de petits travaux (comme poser une tringle, des étagères, peindre une pièce…) peuvent payer directement sur le site ou opter pour Payname, un service de paiement en ligne entre particuliers.

Vague de contestations

Ce partenariat a provoqué la colère des artisans. La Fédération française du bâtiment (FFB) a notamment déclaré :

« C’est clairement de la concurrence déloyale dans le sens où les professionnels du bâtiment ont des obligations de qualifications, d’assurances, de sécurité, etc… (…). On ne peut pas se décréter électricien comme ça par exemple. Ça n’est pas juste un petit boulot, ça peut engendrer beaucoup plus de demandes de travaux par la suite ».

Face à ces inquiétudes, Augustin Verlinde rétorque que « Le panier moyen sur Frizbiz est inférieur à 100 euros, c’est vraiment du coup de main ». Les particuliers utilisant cette plateforme doivent déclarer ces revenus aux impôts. Lorsque les transactions deviennent régulières, la start-up conseille à ses « jobers » de prendre le statut d’auto-entrepreneur.

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