La FrenchTech lance un appel aux accélérateurs de start-ups. L’objectif est d’investir massivement pour donner une chance supplémentaire aux jeunes entreprises innovantes d’émerger sur le marché national.
Cette initiative est mise en place en partenariat avec Emmanuel Macron, ministre de l’Économie et Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique.
Appel à manifestation d’intérêt auprès des accélérateurs
« La « French Tech » désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-up françaises en France ou à l’étranger ». Ce groupement a pour objectif de faire rayonner ces start-ups pour élargir leur terrain d’impact et à terme créer de la croissance. Pour se faire, plusieurs métropoles françaises ont été labellisées FrenchTech. On en compte neuf à ce jour.
Mais cet effort premier doit se coupler avec celui des accélérateurs, ou incubateurs, de ces petites entreprises innovantes. Ainsi, la FrenchTech a levé près de 200 millions d’euros, fonds d’investissement qui sera géré par BPIFrance. Ces accélérateurs sont des structures accompagnant la création et la croissance des start-ups. Ceux des accélérateurs qui répondront à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement devront être structurés en société privée. Les start-ups de leur côté, devront accepter que la FrenchTech Accélération intervienne comme investisseur minoritaire.
Une nuance cependant, toutes les start-ups ne pourront pas bénéficier de cette aide. En effet, plusieurs critères ont été édictés pour mettre en place une sélection. Ainsi, les structures devront présenter un modèle économique rentable, générant chiffre d’affaires et plus-values. L’expérience des dirigeants devra quant à elle être significative, pour assurer la meilleure gestion possible de l’entreprise et de ses portefeuilles.
L’initiative de la FrenchTech est donc certes d’encourager les start-ups mais seulement celles résolument tournées vers des technologies d’avenir pouvant déboucher à terme sur la création d’une entreprise aussi performante et universelle que Google.