Néanmoins, ces chiffres sont à relativiser car le céréalier auvergnat reste un géant du secteur. Limagrain affiche ainsi le 2ème meilleur résultat net de son histoire.
Des résultats liés aux effets de change
Pour la direction de Limagrain, le recul du résultat net de 11% (soit 97 millions d’euros) est directement à mettre en lien avec des effets de change pénalisants entre devises émergentes et euro. Daniel Cheron, Directeur Général, explique : « cette variation des devises s’est répercutée à hauteur de 20 millions d’euros sur le résultat net et de 50 millions d’euros sur le chiffre d’affaires ».
L’importante baisse des cours du maïs et du blé, semences de grandes cultures qui représentent 23% du chiffre d’affaires de Limagrain, ont également freiné la hausse de la croissance du groupe céréalier français.
Une activité qui reste solide
Malgré ces paramètres qui impactent les résultats de Limagrain, le céréalier reste un groupe particulièrement solide. Même s’il se révèle moins élevé qu’attendu, ce résultat net est le deuxième meilleur de l’histoire de l’entreprise. Le chiffre d’affaires est, quant à lui, porté par une série d’acquisitions à l’international qui confortent Limagrain dans une position dynamique au niveau mondial.
Selon Jean-Yves Foucault, Président de Limagrain, « ces résultats valident la pertinence de notre stratégie et confirment la réelle solidité du groupe ». Le céréalier auvergnat a d’ailleurs pour ambition de détrôner l’américain Monsanto de son leadership pour le segment des semences potagères.