Cette introduction en Bourse fait suite à la tentative avortée effectuée en fin d’année 2014. Loin de se laisser abattre, SPIE a enclenché récemment de nouvelles démarches pour aboutir à sa cotation.
Des actions en-dessous de vingt euros
Pour ce faire, les documents nécessaires constituant un dossier de candidature (le dossier de base) ont été remis en début d’année à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), seule juge de l’introduction de nouvelles sociétés sur la place boursière française.
Pour assurer la pérennité de cette nouvelle tentative d’introduction en Bourse, SPIE a revu à la baisse ses ambitions. Conscient que le marché des investissements en Europe est encore trop dégradé pour pouvoir espérer une levée de fonds à plus d’un milliards d’euros, objectif originel lors du premier essai en octobre 2014, le groupe prévoit une valorisation des actions entre 14 et 18 euros.
Le groupe emploie actuellement près de 37 000 personnes dans 35 pays à travers le monde.
Son PDG, Gauthier Louette, voit en cette introduction en bourse la possibilité pour SPIE « de conforter (sa) position de leader européen indépendant des services multitechniques ».