Malgré ce frein, le groupe français réalise un résultat net record, à hauteur de 4,9 milliards d’euros, grâce à la vente de son laboratoire Galderma.
Des performances contrastées
En raison d’une concurrence particulièrement dynamique aux Etats-Unis et d’un planning restreint en matière de lancement de nouveautés, L’Oréal subit une nette décélération de sa branche produits grand public. L’activité de ce secteur s’établit ainsi en recul de 1% en données publiées.
Le pôle cosmétique active qui comprend des marques telles que Vichy ou La Roche-Posay reste, quant à lui, plus performant avec des résultats en augmentation de 8,7%. La division luxe (englobant les parfums) est également en hausse (+7%) tandis que la croissance des produits professionnels destinés aux coiffeurs s’établit à +2,6%.
Résultats globalement en hausse
Paradoxalement, le résultat net du dernier exercice de L’Oréal augmente de 66% (à 4,9 milliards d’euros). Cette envolée significative s’explique par la cession du laboratoire Galderma au géant suisse Nestlé pour 2 milliards d’euros.
Le chiffre d’affaires du leader mondial du secteur de la beauté s’élève à 22,5 milliards d’euros, en hausse de 3,7% (contre +5% en 2013). Le résultat d’exploitation, en augmentation de 3,5%, atteint 3,89 milliards d’euros.