Toutes ces sommes font d’Amundi le premier gestionnaire d’actifs européen. De quoi rendre fières les deux grands groupes bancaires à l’origine de cette success story sur laquelle peu d’observateurs misaient en 2009. Selon les Echos, la cotation pourrait permettre à Amundi d’être valorisée entre 7 et 10 milliards d’euros.
Recherche d’autonomie de la part d’Amundi
L’originalité d’Amundi est sa détention par deux banques. Le Crédit Agricole détient 80% de la société de gestion d’actifs, tandis que la Société Générale est propriétaire des 20% restants. Cette dernière gère les ventes de portefeuilles en valeurs mobilières (OPCVM). Par cette cotation, la Société Générale pourrait éventuellement se délester de ses parts, sans pour autant qu’elles soient rachetées par le Crédit Agricole qui a d’ores et déjà refusé cette éventualité.
Son introduction en Bourse pourrait permettre à Amundi d’enfin bénéficier d’une certaine autonomie et de prouver son indépendance vis-à-vis de ses sociétés mères.
Le Crédit Agricole quant à lui compte conserver le « contrôle majoritaire » du gestionnaire d’actifs, qui va lui permettre d’utiliser des réseaux de banques et assureurs pour vendre ses produits. Le Crédit Agricole qualifie d’ailleurs Amundi d’« axe clé de sa stratégie de développement ».