Kickstarter a connu une ascension fulgurante depuis sa création en 2009. A ce jour, ce sont plus de 1,5 milliards de dollars qui ont été levés auprès de 8,5 millions de personnes. Des statistiques qui pourraient effrayer les champions français du crowdfunding parmi lesquels Ulule ou encore KissKissBankBank.
Une pratique encadrée depuis 2014 en France
Le crowdfunding est un mode alternatif de financement, pour les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas passer par les canaux traditionnels tels que les établissements bancaires. Arrivé en France dès 2007 avec le coup de maître de MyMajorCompany pour le financement de l’album du chanteur Grégoire, le crowdfunding français a vu doubler les fonds récoltés entre 2013 et 2014. En échange de la somme versée pour aider le développement d’un projet, les donateurs peuvent se voir attribuer les premières pièces produites ou une participation dans le capital de la société créée par exemple.
Il n’en reste pas moins qu’aussi innovant que peut être ce mode de financement participatif, il est légalement encadré en France. Un décret n°2014-1053 du 16 septembre 2014 relatif au financement participatif) et entré en vigueur le 1er octobre 2014 pose un cadre juridique clair. Il prévoit notamment une obligation d’information envers les donateurs, l’identification de l’hébergeur de la plateforme ou encore un seuil dans les montants apportés par les prêteurs. Kickstarter ne fera pas exception à la règle et devra donc s’y conformer.