Matthias Fekl a ainsi parrainé la signature de la convention, qui a donné naissance à france-international.fr, entre « dix partenaires de l’internationalisation des entreprises ». Ces dix exportateurs sont Business France, la CCI France et la CCI France International, l’Association des chambres de métiers et de l’artisanat, le Medef et le Medef International, les Opérateurs spécialisés du commerce International, le Comité national des conseillers du commerce extérieur, Bpifrance et Coface.
Selon Frédéric Sanchez, président du pôle Internationalisation et Filière du Medef, « face à l’important déficit commercial français, à comparer à l’excédent commercial de nos partenaires européens, ce portail répond aux attentes exprimées par le Medef et ses entreprises, pour faciliter l’internationalisation de nos ETI et PME. Ce point d’entrée unique centralise les informations pertinentes tout en indiquant les points de contact de l’ensemble des parties prenantes de l’international en France ».
Les étapes-clefs d’une bonne internationalisation
Fruit de travaux menés au Conseil Stratégique de l’Export présidé par Matthias Fekl, france-international.fr propose un onglet qui fournit les étapes-clefs de la « politique publique de l’export ». Ainsi, le site vous donne des apports sur les problématiques de prospection, sur la gestion des exportations et approvisionnements ou encore sur l’évaluation des capacités d’exportation de son entreprise.
Le site propose aussi une checklist « non exhaustive de questions à [se] poser à toutes les étapes de la réalisation de [son] projet pour construire [sa] propre boîte à outils à l’international ». france-international.fr recommande ainsi de réaliser un diagnostic « export » de sa structure en prenant connaissance de ses points forts, ses faiblesses, ses ressources, son positionnement sur le marché, ses ambitions et enfin les moyens à développer.
La checklist explique aussi les étapes « à ne pas négliger » pour élaborer sa stratégie de développement à l’international, communiquer, expédier ses produits à l’international, préparer son projet et son implantation à l’étranger. Pour ce dernier point, france-international.fr préconise ainsi aux entreprises qui souhaitent s’ouvrir à l’international de choisir leur mode d’implantation, de sélectionner des partenaires qui pourront les assister « sur le plan administratif et financier », de protéger leur investissement, de sécuriser « les apports en fonds propres » de leur filiale étrangère et enfin de vérifier si le pays d’implantation « est couvert par une convention de protection des investissements et une convention de double imposition ».
Un réseau d’acteurs et de conseillers pour faciliter son internationalisation
Les onglets « Régions » et « Pays » du site permettent de récolter des contacts en tout genre pour faciliter son internalisation. L’onglet « Régions » propose par exemple ceux des entreprises partenaires du site ou encore ceux de la douane. La page « Pays » propose quant à elle les contacts des ambassades et consulats français à l’étranger pour recueillir des informations générales mais aussi de nombreux autres contacts pour recueillir les informations économiques, commerciales et sur les acteurs des pays où l’on souhaite exporter.
Selon france-international.fr, « les Régions ont été reconnues comme les pilotes territoriaux de l’accompagnement public vers l’export et ont, dans le cadre de leurs stratégies de développement économique, établi des plans régionaux pour l’internationalisation des entreprises ». De plus, « dans le cadre de la réforme territoriale entrée en vigueur le 1er janvier, les nouvelles Régions fusionnées vont unifier leurs programmes régionaux d’internationalisation des entreprises (PRIE) et les points de contact désignés, qui deviendront Schémas régionaux de développement économique, d’innovation et d’internationalisation ».
D’autre part, Business France et l’association pacte PME ont signé une « charte pour renforcer leur coopération ». Elle permettra « d’établir un recueil de bonnes pratiques, d’améliorer l’offre d’accueil des volontaires internationaux dans des petites et moyennes entreprises (PME) et d’identifier des entreprises pouvant bénéficier d’un accompagnement international ciblé », indique le ministère.