En France, la vente directe affiche un chiffre d’affaires annuel de 4 milliards d’euros et a représenté 600 000 emplois en 2013.
Un mode de distribution adopté par de grandes marques
Le numéro 1 mondial du légume, Bonduelle, s’est lancé dans la vente en réunion. Ce dispositif commercial, rendu mondialement célèbre grâce aux boites en plastique Tupperware, est un axe développé par le biais d’ambassadrices de marque qui organisent des réunions à domicile. Le concept est déjà mis en place dans la région Nord-Picardie, prochainement dans le Sud-Ouest, et a vocation à être développé dans toute la France. Le spécialiste du tricot, Phildar, mise également sur la vente directe, notamment dans le département du Nord-Pas-de-Calais. A l’heure et par cliente, le panier moyen pour les produits de cette marque se situe entre 30 et 100 euros.
Spécialiste et porte-parole de la filière, Jean-Laurent Rodriguez, explique ainsi l’intérêt commercial de ce procédé : « Notre secteur de distribution répond totalement aux attentes des consommateurs qui recherchent la confiance dans les produits, la convivialité, l’humain, la qualité ».
Un mode de distribution porteur d’emploi
La vente directe concerne de multiples secteurs d’activités parmi lesquels on retrouve notamment la cosmétique, la décoration d’intérieur, l’œnologie ou encore le textile. Ce mode de distribution en marge des axes classiques séduit par le fort taux de fidélisation et la bonne rentabilité générés. De grandes entreprises telles que Securitas, Numéricable et Yves Rocher préparent ainsi actuellement le développement de ce pôle à domicile.
Patrice Jacquelin, Président Régional de la Fédération de vente directe, souligne la dynamique du secteur en matière d’emploi : « Il s’est déjà créé 2 200 emplois nets dans la région en 2014. Nos entreprises n’ont pas de limite de structure pour recruter et l’action de Pôle Emploi est très importante ». La majorité des postes en vente directe sont des emplois complémentaires au statut de VDI (vendeur à domicile indépendant).