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Les clés pour développer à coup sûr son niveau de leadership

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Toute entreprise a besoin de personnalités fortes, afin de fédérer les équipes et faire en sorte qu’elles accomplissent les tâches qui leur sont assignées. Pour autant, cela revient-il à dire qu’un bon manager doit nécessairement être un « leader né » ? D’ailleurs, comment peut-on améliorer son leadership ? D’une façon plus générale, quelle est la différence entre cette notion et celle de management ?

Leadership ou management, de quoi parle-t-on exactement ?

Au sein d’une société, de la PME au grand groupe international, une organisation performante requiert la présence de leaders, notamment bien sûr parmi les managers. A elle-seule, la phrase précédente témoigne de l’imbrication des termes “leadership” et “management”, mais contrairement à une idée répandue, ils ne sont pas synonymes.

Tout d’abord, si l’on s’intéresse à leurs définitions respectives, il apparaît rapidement que le management repose sur une hiérarchisation des fonctions dans l’entreprise, ce qui n’est pas le cas du leadership.

Autrement dit, un manager est désigné comme tel, alors qu’un leader suscite le respect et la motivation de ses collègues / collaborateurs grâce à son travail et son comportement.

De plus, un leader est quelqu’un de charismatique qui ne craint pas d’innover en proposant des idées sortant des sentiers battus, alors qu’un manager tend à opter pour des méthodes « cadrées » et préexistantes.

On a également tendance à considérer qu’un leader est plus à l’aise avec le changement et la prise de risque, alors qu’un manager privilégie plus naturellement le suivi des processus en place et le contrôle des impondérables.

Autre parallèle : un leader porte une vision à long terme, autour de laquelle il parvient à fédérer, tandis qu’un manager se focalise sur l’atteinte des objectifs nécessaires à la concrétisation de cette même vision. La nuance peut paraître subtile, mais elle est d’importance. Bien sûr, un manager peut envisager de suivre une formation en leadership afin d’améliorer ses capacités en la matière, mais nous aurons l’occasion d’y revenir.

Pour l’heure, il convient de préciser qu’il n’y a pas une seule méthode de leadership. En effet, si vous vous intéressez au sujet, vous entendrez parler de leadership transformationnel, situationnel, masculin / féminin, ou bien encore de groupe, directif / participatif, etc. La littérature à ce sujet étant abondante et évolutive, notamment grâce à des analystes tels que Lewin et Likert, d’autres types de leaders seront sans doute décrits à l’avenir.

En l’état actuel des choses, soulignons que chaque type de leadership se définit par un rapport différent dans le niveau d’encadrement des équipes. En outre, un bon leader saura s’adapter à son auditoire, certaines personnes – souvent expérimentées – préférant un maximum d’autonomie, tandis que d’autres – tels que les collaborateurs « junior » – ont besoin d’une relation plus directive.

Un bon manager doit-il obligatoirement être un leader ?

Depuis les années 1950, la définition d’un bon manager est :”celui qui peut fixer des objectifs, suivre l’état d’avancement de leur réalisation, puis évaluer et transmettre les résultats à la hiérarchie.”

Cette vision que l’on peut qualifier de « gestionnaire » est décrite sous le principe du management par objectifs. Toutefois, ce n’est désormais plus suffisant, car l’on attend aussi d’un manager qu’il donne du sens aux tâches confiées à ses collaborateurs, et pour cela, il lui faut maîtriser à la fois des compétences techniques et émotionnelles.

C’est précisément cette combinaison de hard skills et de soft skills qui implique que l’on attende désormais des dirigeants qu’ils soient de véritables leaders, capables de cultiver un certain savoir-être pour inspirer les équipes.

Alors, oui, un bon manager se doit aujourd’hui d’être un leader efficace, mais sans négliger pour autant le respect des structures hiérarchiques. Il lui faut donc trouver le juste équilibre entre l’agilité comportementale et les compétences managériales « classiques ». A vrai dire, de nombreuses études ont démontré que les qualités propres à un bon leader permettent à un manager de mieux réagir en cas de stress.

S’il est aujourd’hui plus nécessaire que jamais qu’un manager soit aussi un leader, c’est parce que les attentes des salariés ont profondément évolué en l’espace de deux décennies, et aussi pour préparer l’arrivée de la génération Z sur le marché du travail. De fait, un nombre croissant de collaborateurs est en quête de sens et ne peut plus se contenter de suivre des directives sans en comprendre le bien-fondé. Il faut donc sans cesse adapter son style managérial, en fonction de son interlocuteur bien sûr, mais également suivant les spécificités de chaque situation. Pour être efficace, cette adaptabilité doit se faire d’une façon naturelle pour le manager, sans effort excessif de sa part, et l’on retrouve ici une qualité fondamentale de tout bon leader.

Enfin, notons bien qu’un leader sans capacité de management n’apporte pas davantage à son entreprise qu’un manager n’ayant pas de compétences en leadership. En effet, pour paraphraser Kenneth Lee Adelman, « un leader sait ce qu’il convient de faire, et un manager sait comment le faire », si bien que c’est la combinaison de ces deux talents qui apporte l’efficacité maximale à une organisation.

Le leadership est-il inné, ou bien peut-on l’améliorer ?

Pendant longtemps, les grandes écoles n’enseignaient que des techniques de management, c’est-à-dire des programmes basés sur les compétences théoriques et les hard skills. Le concept même du leadership n’entrait pas en ligne de compte car il était perçu comme relevant d’un caractère inné, lié à la personnalité du manager.

Cependant, il ne faut pas confondre leadership et personnalité, car si cette dernière est effectivement peu évolutive, il reste parfaitement possible de développer le style de leadership dans lequel une personne se sentira le plus à l’aise, car comme nous l’avons vu précédemment, il existe plusieurs types de leaders. Concrètement, améliorer son leadership implique un profond travail sur soi, mais qui n’a rien d’insurmontable.

Dans un premier temps, l’objectif va être d’observer avec impartialité les marqueurs sociaux que l’on utilise, c’est-à-dire – selon la définition du sociologue et linguiste Howard Giles – les comportements et le langage que l’on adopte instinctivement et qui, de façon répétée, influence la perception qu’ont les autres de vous.

Il n’y a pas de « formule magique » pour devenir un bon leader et certaines personnes sont effectivement plus à l’aise que d’autres pour adapter leurs propres marqueurs sociaux de manière à susciter l’adhésion de leur audience.

Pour autant, à partir du moment où l’on intègre que le leadership découle d’une bonne compréhension et d’une utilisation personnalisée de ces fameux marqueurs, c’est un « art » qui peut être enseigné à un manager aussi sûrement que l’on peut apprendre à jouer d’un instrument de musique. Cette analogie peut même être poursuivie puisque, comme vous le diront tous les musiciens talentueux, l’une des clés de leur réussite a été d’avoir un bon professeur. Dans le cas présent, si vous pouvez vous former au leadership auprès d’un centre de formation professionnelle spécialisé dans les soft skills, vous mettrez toutes les chances de réussite de votre côté !

Crédit photo : Quino Al

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