François Hollande, qui se rendra aujourd’hui sur place, s’est félicité de cette décision qu’il juge positive pour l’emploi dans la région.
Des coûts de fabrication réduits
A compter de 2018, l’usine PSA Peugeot Citroën de Trémery va donc abriter la fabrication de 200 000 moteurs trois cylindres EB essence Turbo par an. Selon Serge Maffi, Délégué du Syndicat de salariés SIA, cette décision « compensera l’érosion lente de la part des motorisations diesel dans les ventes de voitures ».
Le site de production lorrain qui emploie 3500 personnes était en concurrence avec l’usine PSA de Vigo en Espagne depuis plusieurs mois. Carlos Tavares, depuis son arrivée à la direction du groupe, avait choisi de jouer la carte de la compétitivité entre les différents sites industriels du constructeur, visant ainsi à réduire les coûts de fabrication.
Un projet soutenu par les autorités
Pour emporter cette attribution qui va notamment permettre de pérenniser l’emploi, le site lorrain a mis en avant sa longue expérience dans le domaine de la fabrication de moteurs, tout en proposant un prix de fabrication attractif.
Les pouvoirs publics ont accompagné et soutenu l’usine de Trémery dans cette compétition. Une délégation avait même été reçue par Emmanuel Macron, le Ministre de l’Economie, le 19 mars.
Si les investissements nécessaires à la mise en place de ce projet s’élèveront à environ 50 millions d’euros, le site de Trémery devrait pouvoir compter sur des aides afin de réduire la facture finale pour le constructeur.
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