Une partie de la fabrication pourrait être prochainement localisée dans le territoire français.
Une activité enrichie
Le groupe Vergnet, seul fabricant français d’éoliennes, s’associe au numéro 3 mondial du secteur. L’entreprise d’Orléans, employant 185 personnes et au chiffre d’affaires de 41,5 millions d’euros, va ainsi distribuer les machines du chinois Sinovel. Cette collaboration va permettre à l’industriel, jusqu’alors spécialisé dans l’éolien de moyenne puissance (c’est-à-dire jusqu’à 250 MW), d’inscrire son activité dans l’éolien de grande puissance.
Jérôme Douat, Président de Vergnet, explique : « Cette décision s’inscrit dans la stratégie que nous déployons depuis deux ans et demi et qui consiste à repositionner l’entreprise comme ensemblier dans le domaine des énergies renouvelables. Nous étions présents dans l’éolien de moyenne puissance avec nos propres machines, dans le solaire, et l’hybride. Il nous manquait le segment des parcs de grande capacité, faute de machine adaptée. Avec cet accord, c’est chose faite ».
Localisation en France
Avec ses éoliennes robustes, résistant à des vents très violents, Vergnet a déjà acquis une solide réputation dans les régions cycloniques du monde. Grâce aux machines Sinovel, l’entreprise orléanaise va pouvoir compléter son offre.
Le groupe industriel n’a pas encore réussi à s’implanter sur le territoire français (alors qu’il vend pourtant des éoliennes de moyenne puissance dans d’autres pays européens). Dans sa réflexion stratégique, Vergnet envisage de localiser en France une partie des machines Sinovel. Selon le patron du groupe : « Nous serons alors les seuls industriels à proposer une offre réellement française, ce qui pourrait constituer une alternative crédible intéressante et contribuer à réactiver l’implantation de l’éolien en France ».