Afin d’éviter cette sanction, le spécialiste de la vente par correspondance devra durcir ses critères pour l’obtention d’un crédit à la consommation sur le territoire suédois.
Des données incomplètes
L’enseigne, vendue par le groupe de luxe Kering (anciennement PPR Pinault-Printemps-Redoute) à 2 de ses dirigeants et aux salariés de l’entreprise en juin dernier, est dans la ligne de mire de l’agence des consommateurs de Suède qui considère que La Redoute « ne collecte pas de données suffisantes pour pouvoir estimer la capacité de chaque client de rembourser sa dette ».
De son côté le groupe français de vente à distance indique à l’AFP que « les pertes de crédit de l’entreprise se sont maintenues à un niveau stable et faible » et que les vérifications classiques étaient effectuées sur les nouveaux clients.
Des ajustements nécessaires pour éviter une amende
Ciblé par ces accusations, le groupe La Redoute risque une amende de 540 000 euros (soit 5 millions de couronnes) même s’il n’est pas encore formellement condamné puisque le géant de la vente par correspondance dispose de 3 semaines pour faire appel de la décision de l’agence des consommateurs suédois.
Sur ce dossier, l’entreprise française reste confiante et analyse : « La Redoute est simplement invitée à modifier rapidement le nombre et la nature des informations demandées au client. Le formulaire en ligne sera plus complet et plus précis d’ici quelques jours ».