Grâce aux innovations développées par la famille Delord, propriétaire du zoo, Beauval est devenu le plus important site touristique de la Région Centre. En parallèle de l’activité du parc animalier, de nombreux emplois induits ont également été créés dans ce secteur.
Une fréquentation en constante hausse
A Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher, le zoo de Beauval est devenu une véritable institution. Pourtant à l’origine, sa fondatrice Françoise Delord avait simplement pour ambition d’ouvrir un parc ornithologique de 5 hectares pour y installer ses 300 oiseaux.
C’est en 1988, avec l’aide de son fils Rodolphe, actuel Directeur du zoo, que le parc animalier sera officiellement créé. Dès 1991, la fréquentation double, passant de 70 000 à 150 000 billets d’entrée par an, notamment grâce à l’arrivée de deux tigres blancs.
Le zoo de Beauval entrera, en 2012, dans le très select club des « pandas zoos » grâce à l’installation d’un couple de pandas géants chinois. Cette arrivée très médiatique a nécessité un investissement de 5 millions d’euros. La fréquentation a explosé depuis l’arrivée des pandas chinois. Désormais, le zoo de Beauval est visité par un million de personnes par an.
Des chiffres révélateurs
L’entreprise familiale réalise 30 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le parc animalier aux 7 000 animaux est le premier zoo de France et le plus important site touristique de la Région Centre. En haute-saison, Beauval emploie 500 salariés, dont la moitié en CDI, pour une masse salariale à 9 millions d’euros. Près de 2 000 emplois induits (notamment dans les gîtes locaux, le tourisme, la viticulture …) sont directement reliés à l’activité du zoo, qui compte parmi les moteurs de la vie économique de la région Centre.
Le famille Delord multiplie les investissements afin d’étoffer son offre. Ainsi, le parc dispose dorénavant de deux hôtels. Le plus récent, Les Pagodes de Beauval, a nécessité un montant de 14 millions d’euros.
Le Directeur du zoo déclare : « En 2015, notre chiffre d’affaires devrait dépasser les 40 millions d’euros, dont 12 millions d’euros rien que pour l’hôtellerie ». Il poursuit : « D’ici à 2020, le zoo s’agrandira de 20 hectares ».
Prochain investissement : une installation pour accueillir des hippopotames africains d’un montant de 7 millions d’euros.