Flexibus devra se faire une place face aux concurrents français, notamment iDBus, et aux autres opérateurs historiques, en place depuis longtemps, tel Eurolines. Pourtant, l’allemand semble bien décider à devenir un acteur incontournable du secteur.
Pas de bus en propre, seulement de la mise en relation
Pour proposer des lignes toujours plus nombreuses à des prix toujours plus attractifs, Flexibus semble avoir trouvé son business model. Ainsi, l’entreprise allemande sera en charge de la billetterie, du service après-vente ou encore du marketing de ses offres. En revanche, aucun bus exploité ne lui appartient. L’allemand ne jouera que le rôle de l’intermédiaire. Ainsi, pour un même trajet, il serait potentiellement possible que des voyageurs empruntent un bus d’une grande compagnie, tandis que d’autres circuleront sur des bus appartenant à de petites entreprises, voire à une seule personne ne possédant qu’un véhicule. Flexibus promet toutefois le même service à bord pour tous et des bus récents.
Flexibus pourrait ainsi rapidement concurrencer, outre les autocaristes historiques, d’autres entreprises plus étonnantes. De ce fait, Blablacar, leader européen du covoiturage en France, pourrait voir ses spécificités ne plus en être : le coût et les villes desservies. En effet, les autocars auront des tarifs oscillant entre 20 et 30 euros et desserviront des villes jusque-là peu ou pas desservies. Autre fait, la SNCF aurait pu également être inquiétée de l’arrivée de Flexibus, pour les petits trajets. Mais il semblerait que l’entreprise allemande soit soumise à des conditions strictes de trajets, lesquels ne pourraient pas durer moins d’une heure et relier des villes distantes de moins de 50 kilomètres.