Le succès est d’ores et déjà au rendez-vous pour cette mère de famille de 39 ans puisque sa société devrait atteindre cette année un chiffre d’affaires proche du million d’euros.
Fabrication française
Rachetés à Ravensburger il y a deux ans par Agnès Beuchet, les moulages Mako connaissent un nouveau départ. Cette ancienne publicitaire originaire de Nantes a choisi de relancer ce jouet mythique en misant sur le « made in France » alors que les ¾ des jouets vendus en magasins proviennent de Chine.
L’entrepreneuse raconte ainsi le début de son parcours : « J’ai fouillé partout pour retrouver des filières de fabrication françaises. Je voulais entretenir avec mes fournisseurs de vraies relations humaines afin de pouvoir aller sur place facilement. Avec Mako, mon objectif était aussi de faire revivre le tissu économique local et des artisans ».
Synergie de compétences
La dirigeante des moulages Mako collabore avec Ligertex, une société de fabrication de latex située dans l’Allier, qui avait racheté les moules de Mako dans les années 80, et Artex, une société spécialisée dans le plâtre située près de Carpentras dans le Vaucluse. Un fabricant de croisillons en plastique localisé en Dordogne consacre quant à lui une ligne de production de son usine à Mako.
Grâce à Dujardin, une filiale de TF1 qui s’occupe de la commercialisation des moulages Mako, l’entreprise dispose de 1 300 points de vente. L’ambitieux pari d’Agnès Beuchet semble être relevé puisque son entreprise devrait réaliser, pour 2015, un chiffre d’affaires frôlant le million d’euros.