De nombreux recours avaient été formés contre la réouverture de La Samaritaine, entraînant l’arrêt des travaux de rénovation et un statu quo administratif préjudiciable pour l’image du magasin.
Gain de cause pour LVMH
Deux arrêts de Cours d’appel administratives avaient, coup sur coup, refusé la possibilité pour LVMH, propriétaire de La Samaritaine, de faire rénover le bâtiment. En cause, un non-respect du plan local d’urbanisme (PLU) qui aurait eu pour conséquence de dénaturer l’homogénéité architecturale du quartier d’implantation du magasin parisien, la rue de Rivoli.
Le bâtiment, qui devrait rouvrir ses portes à l’horizon 2018, devrait accueillir des bureaux, une crèche, des commerces mais également des logements sociaux. Curieusement, ce n’est pas la nouvelle destination de ce local démesuré qui gênait les juges de la Cour d’appel, mais le fait qu’il ait à arborer une façade dont la structure serait en verre. Le Conseil d’Etat ajoute même que « la délivrance de permis pour des projets d’architecture contemporaine pouvant s’écarter des « “registres dominants” de l’architecture parisienne en matière d’apparence des bâtiments, et pouvant retenir des matériaux ou teintes “innovants” » est possible. C’est donc chose faite avec l’objectif pour LVMH de proposer aux habitants un nouvel espace d’échanges en plein cœur de Paris.