C’est la finalité même des services proposés par AdBlockPlus et autres adblockers similaires qui courrouce les éditeurs en ligne.
Des concurrents plus acceptables
Tous les sites en ligne ont une stratégie basée sur la publicité et les revenus qu’elle peut générer. De ce fait, les politiques de display engagées par les sites Internet ne sont pas forcément favorables aux internautes naviguant sur les pages du site. C’est souvent la course à l’encart publicitaire le plus visible, le plus voyant voire le plus intrusif (on peut citer comme exemple les publicités des constructeurs automobiles qui s’ouvrent en pleine page au milieu de la lecture de l’internaute sans que ce dernier n’ait fait quelle qu’action que ce soit).
C’est pour lutter contre ce fléau de l’invasion publicitaire que AdBlock est apparu sur le marché. Gratuit, ce logiciel permet à l’utilisateur de surfer sans pollution visuelle. Les publicités sont ainsi bloquées sur les sites qu’il visite, ainsi que les scripts permettant aux sites en questions d’engranger données et informations sur l’internaute.
Si le GESTE semble vouloir s’attaquer aujourd’hui à AdBlockPlus, il semblerait que déjà d’autres entreprises s’engouffrent dans la brèche. Ainsi, Google lancera prochainement son service Contributor dont le principe est celui d’un bloqueur de pub. Moyennant entre un et trois euros par mois, les utilisateurs pourront voir leur environnement de navigation se vider petit à petit des publicités. Toutefois, ce n’est pas une disparition ou un blocage total que Google propose à travers Contributor, mais seulement des sites internet plus épurés où la publicité sera encore présente mais moins visible.